#sponsorisé par FOB

Il n’est pas n’importe qui, Daemon ; du moins c’est l’impression qui se dégage de lui. Il a ce quelque chose de captivant, cette singularité dans ses gestes, ses regards, ses propos. Ce quelque chose qui nous échappe tout d’abord, puis qu’on finit simplement par appeler charisme.
Oui, c’est la première chose qu’on remarque chez lui – en même temps, charismatique, le jeune homme a tout pour l’être. A commencer par sa naissance. Sa famille est plus qu’aisée, il a donc été élevé dans un milieu où on se fait marcher sur les pieds si on ne brille pas. Or Daemon, il n’a jamais été du genre à laisser les autres prendre l’ascendant sur lui. Cela se ressent jusque dans ses sourires, si charmants sur ses traits d’adonis, mais porteurs parfois d’une dangereuse promesse : malheur à celui qui s’opposera à lui. Et on les craint ces sourires-là, parce qu’on craint les intentions de celui qui les arbore. Parce qu’il se dégage d’eux une assurance sans faille, née d’une certitude absolue : personne n’arriverait à le mettre en échec.
Le jeune homme tient à la perfection le rôle de roi, sur son échiquier.

Autre déformation socio-économique : l’aîné des Merryfall ne saurait tolérer ni l’échec, ni que l’objet de sa convoitise lui échappe. Il a l’habitude de toujours parvenir à ses fins et ne tient pas à ce que cela change de sitôt. Si la Déesse de la Victoire existait vraiment, il serait capable de se l’approprier d’une manière ou d’une autre pour s’assurer son soutien. Et évidemment il ne laisserait personne d’autre l’approcher, ce pion si utile. Comprenez-vous ? L’ampleur de son avidité. La véritable menace qui se cache sous ce joli minois.