Sujet: gentle soldier xxx imogen Mar 21 Mar - 15:53
Imogen Appleton
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You're human;
Nom Appleton Prénom(s) Imogen Âge 25 ans Surnoms Imo' ; Apple Orientation sexuelle non renseigné Groupe super-héros Sponsor X-Trem Factory Super-pseudo Topaz Gadget une arme en forme de clef stylisée géante, armée de plusieurs boutons apportant des fonctionnalités plus ou moins utiles. Disons que le mode taser peut être pratique, mais celui qui envoie des fusées, relativement moins... Ce qu'il pense de la situation à Astrophel à son arrivée, elle trouvait ça complètement dingue. Elle savait pas si c'était le carnaval ou la guerre, savait pas si elle était censée en rire, prendre ça au sérieux, ou trouver ça carrément flippant. Puis elle a découvert qu'on finit par s'y faire, à trouver ça même légèrement lassant à la longue. Cela avait un quelque chose de grisant, à ses débuts dans la machine ; quelque chose d'exotique, à son installation à Astrophel. Puis c'était pas pour elle, tout ça, finalement. Elle préfère en chier avec des aides d'un Etat qui s'en branle des paumés, qu'être des puissants, à croire. Alors ce n'est plus qu'une obligation à présent, histoire de remplir son compte et celui de l'association. Métier héroïne à temps partiel ++ présidente d'une association d'aide pour les jeunes en difficulté dans le quartier de Scitlali. Nationalité américaine avec des origines italiennes
ft. aqua (kingdom hearts)
une petite citation
Physique;
Tout passe par le regard. On regarde généralement le physique avant de chercher à connaître une personne. Un minimum de 200 mots sera demandé ici. N'hésitez pas à donner des détails; comment sont ses cheveux, ses yeux, la forme de son visage, le teint de sa peau, sa taille, son poids peut-être; ses fringues, sa manière de se tenir ou encore son parfum.
Caractère;
T'es vraiment qu'une putain d'sainte, Imogen. Qu'une putain d'conne aussi, sans doute ; ô que t'es bête, mère Imogen. T'es une guerrière, une combattante, une survivante ; t'as les jointures abîmées et les cernes creusées. Tu vacilles pas, jamais ; ni par nécessité ni par fierté, t’es debout parce que c’est c’que t’es. Tu t’accroches à tes convictions, t’accroches à tes certitudes, t’accroches à tes ambitions, celles-là qui ne sont même pas dirigées envers ta propre personne. T’es de ces rares imbéciles qui savent pas que t’existes pour toi-même aussi, un peu ; y a pas de “je”, moi est prohibé. Tu restes debout, droite, seule sur ce champs de bataille déserté. Tu les comprends, comprends ces gens qui se détournent des autres, tu les comprends ; mais tu peux pas faire comme eux, hein, sotte Imogen. Tu les regardes ces gens, et puis tu te contentes de sourire ; tu souris souvent, Imogen, de ce sourire doux et écorché. T’es pas cassée, Imogen, pas même fêlée ; t’as rien à cacher, rien à maquiller. Tout ce que tu montres, tout ce que tu donnes, c’est toi.
T’es vraiment qu’une putain d’imbécile, Imogen. Ô gentille Imogen, t’aimes écouter les autres. T’aimes écouter plus que tu n’aimes parler, mais tu sais faire aussi ; tu sais joliment panser avec des paroles douces comme du velour. Tu n’es que rarement tranchée derrière des idées brandies, et même tes certitudes ne sauraient te faire fermer les yeux sur autrui. Même celui qui t’est tant antagoniste ne t’es pas insupportable ; même celui que tu hais, tu veux l’écouter. Tu veux l’écouter, lui et ses propos, lui et sa vision du monde qui s’oppose tant à la tienne. Tu veux comprendre. Parce que comprendre, c’est le premier pas vers autrui, parce que c’est nécessaire pour l’Homme de converser, de tisser des liens. T’en as besoin, Imogen, besoin des autres pour exister, besoin des autres pour subsister. C’est pas la gloire que tu veux, c’pas même qu’on se souvienne de toi ; c’est vivre pour eux. Te battre pour cet autrui qu’on oublie, te battre pour ce regard paumé. Parce que t’es un soldat sous ta bannière, une combattante qui y laissera sa putain d’âme ; et qui disparaîtra sans un bruit.
Es-tu naïve, Imogen ? De ton avis, tu ne l’es pas. T’es peut être jeune, du haut de tes vingt-cinq années, ces dernières ont tout de même commencé à t’apporter une maturité certaine. T’y crois plus depuis belle lurette, au père noël, aux trop belles promesses et aux fées. T’y crois plus depuis longtemps, aux rêves en paillettes et à ces jolies choses. T’es pas une grande rêveuse, sans doute trop terre-à-terre, sans doute trop réaliste. T’as un esprit logique, et si t’aimes les fantaisies dans le regard des plus jeunes, tu ne saurais les savourer pour toi. Tu vois les choses telles qu’elles sont, pas telles qu’elles t’épargneraient ; t’es prête à tout affronter, la vérité en tête de liste. La fuite, ça retarde l’échéance, c’est tout ; et le retard, des fois, ça fait bien plus mal. Est-tu désillusionnée, Imogen ? Peut être ton coeur se ferme-t-il trop facilement aux contes de fées. Peut être cherches-tu l’innocence dans les yeux de ceux que tu aides ; puisque toi n’es plus capable de ça, rêver, imaginer, fantasmer. Quelle nuance ? Quelle teinte entre le réalisme et la désillusion, entre l’acceptation et l’abandon ? La frontière est mince, et tu ne sais la lire. Alors tu t’contentes de te représenter en réaliste, en pragmatique, aussi ; t’acceptes les choses telles qu’elles sont, accordes une importance à l’empirique et ne saurait nier que certaines choses sont nécessaires. Comme le fric. T’es pas intéressée comme personne ; mais faut avouer qu’on vit pas sans billets verts. Alors t’as p’t’être donné un peu d’ton âme à la machine, t’as p’t’être accepté de n’être qu’un minuscule rouage pour s’nourrire, pour faire vivre ceux que l’Etat oublient volontairement - sans doute. T’es qu’un putain d’numéro qui lutte pour en préserver d’autres, et c’est sans rougir que t’es actrice plus que combattante, dans ce tour absurde. Ton combat, c’est pas derrière un masque que tu le poursuis, c’est devant ces pauvres gosses. Puisque l’on ne saurait les regarder qu’avec mépris ou pitié, toi, tu sauras les aimer.
Parce que tu les aimes, ces gosses. T’es une vraie maman, une vraie mère poule ; t’es protectrice et tendre, douce et attentive. T’as la boutade facile quand elle détend, le regard rieur quand il guérit. T’es forte Imogen, forte pour autrui, tendre pour eux. Pas forcément pour toi-même. Derrière tant de douceur, il y a la violence qui s’abat dans les sacs de frappe, cet exutoire qui te vide l’esprit, ces quelques instants où tu n’es plus qu’Imogen Appleton, qu’une femme comme une autre qui se défoule sans rien dans le crâne. Et que ça fait du bien. C’est un court instant de répit, avant de retourner au front. C’est tout c’que tu sais faire, hein, Imo ? Tout c’que tu sais faire pour vivre, alors même que t’oublies que tu es femme. T’es si jolie pourtant, quand tu prends soin de toi, quand tu te maquilles et t’habilles joliment ; mais les rues défoncées ne sont pas propices à pareil plaisir.
Tu t’aimes, Imogen ? Tu aimes l’autre, aimes ton prochain ; mais toi ? Sans doute ces trois lettres n’ont que peu d’importance ; tu ne ressens pas indifférence à ton égard, tu n’y songes tout simplement pas. Aimer. Saurais-tu être raisonnable en la matière ? Toi qui l’est tant pour tant de choses, sauf quand il est question de tendre la main ; es-tu raisonnable quand tu aimes ? Les chansons le chantent souvent ; l’amour rend bête, fou, inconscient et aveugle. Toi, t’aimes à l’infini, Imogen. De cet amour que tu donnes à tous les boiteux, de cet amour que tu offres à tous ceux qui t’appellent. T’aimes ceux qui chutent, ceux qui luttent, ceux qui s’accrochent, ceux qui font des erreurs, ceux qui essaient. T’aimes ceux qui ont mal, ceux qui sourient, ceux qui sont heureux, ceux qui sont détruits. T’es qu’une putain d’sainte, Imogen ; une sacrifiée au nom d’une cause plus grande et qui s’souvient difficilement qu’elle doit respirer, elle aussi. T’es en apné, Imogen ; et bientôt, tu manqueras d’oxygène. Et en attendant que tu ne lâches prise, toi qui ne sait pas faire, en attendant que tu baisses les bras, toi qui ne fait qu’agir, en attendant tout cela, tu te bats. Parce que t’es une putain d’guerrière, Imogen.
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Histoire;
Votre développerez l'histoire de votre personnage ici. Il vous sera demandé un minimum de 400 mots. Évitez les histoires rocambolesques avec tous pleins de drames pas crédibles du tout, genre, il a tué son voisin qui avait violé son bébé chien, ce voisin était fils du boulanger qui était un serial killer et qui a tué ses parents sous yeux et dont il s'est vengé avec un bazooka, puis il est devenu héros parce qu'il détestait tous les méchants boulangers de la planète. Nous attendons de la logique et de la cohérence (dans la mesure du possible) ! Merci.
derrière son écran...
Pseudo kingyo Âge texte Disponibilités texte Comment t'es arrivé sur le fo ? texte T'en pense quoi ? texte Code du règlement
Dernière édition par audrey kingyo le Mer 28 Juin - 17:35, édité 6 fois
audrey kingyo je suis une patate
Messages : 530 Date d'inscription : 16/08/2009
Sujet: Re: gentle soldier xxx imogen Mar 21 Mar - 16:10
Il pouvait deviner ce que les trois pires avaient en tête. L’empêcher d’arriver à la cantine à temps et donc de manger. Cela pourrait être pire, bien sûr, mais l’après-midi il y avait les cours sur les pouvoirs et ce n’était agréable pour personne de les utiliser le ventre vide. C’était bas, c’était mesquin et très puéril, mais efficace d’une certaine façon. En plus, ils n’allaient probablement pas se contenter de ça vu la montagne de muscles de deux d’entre eux. Cela ne l’étonnerait pas qu’ils le ruent de coups, ils n’étaient pas à ça près. Ce qui les motivait ? Ah, c’était tellement facile. La jalousie, bien sûr. C’était quasiment toujours la jalousie. A cause de son nom, de sa popularité, de sa richesse, les raisons étaient multiples. Et si Shawn avait appris à gérer à force, il savait aussi que c’était elle qui faisait souvent le plus de dégâts quand elle motivait. Génial. Alors qu’il s’apprêtait à utiliser son pouvoir, sentant sa patience plus faible que d’habitude, il sentit une présence dans son dos et la reconnut aussitôt. Un soupir excédé sortit exceptionnellement de sa bouche. Ce n’était pas le nouvel arrivant qui allait pouvoir l’aider avec sa taille. Quoique...
> Du blabla en #6E81BD > Du blabla en #234CA5 > Un autre blabla en Cornflowerblue > Un autre blabla en Dodgerblue > Allen cause en royalblue et je voulais tester la différence owo
C’était quasiment toujours la jalousie. A cause de son nom, de sa popularité, de sa richesse, les raisons étaient multiples. Et si Shawn avait appris à gérer à force, il savait aussi que c’était elle qui faisait souvent le plus de dégâts quand elle motivait. Génial. Alors qu’il s’apprêtait à utiliser son pouvoir, sentant sa patience plus faible que d’habitude, il sentit une présence dans son dos et la reconnut aussitôt. Un soupir excédé sortit exceptionnellement de sa bouche. Ce n’était pas le nouvel arrivant qui allait pouvoir l’aider avec sa taille.
audrey kingyo je suis une patate
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Sujet: Re: gentle soldier xxx imogen Mar 21 Mar - 22:34
D'EVA AHHHHHHHHHHHHHHHHH
Dernière édition par audrey kingyo le Mar 25 Juil - 1:00, édité 1 fois
audrey kingyo je suis une patate
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Sujet: Re: gentle soldier xxx imogen Jeu 23 Mar - 20:59
T'es vraiment qu'une putain d'sainte, Imogen. Qu'une putain d'conne aussi, sans doute ; ô que t'es bête, mère Imogen. T'es une guerrière, une combattante, une survivante ; t'as les jointures abîmées et les cernes creusées. Tu vacilles pas, jamais ; ni par nécessité ni par fierté, t’es debout parce que c’est c’que t’es. Tu t’accroches à tes convictions, t’accroches à tes certitudes, t’accroches à tes ambitions, celles-là qui ne sont même pas dirigées envers ta propre personne. T’es de ces rares imbéciles qui savent pas que t’existes pour toi-même aussi, un peu ; y a pas de “je”, moi est prohibé. Tu restes debout, droite, seule sur ce champs de bataille déserté. Tu les comprends, comprends ces gens qui se détournent des autres, tu les comprends ; mais tu peux pas faire comme eux, hein, sotte Imogen. Tu les regardes ces gens, et puis tu te contentes de sourire ; tu souris souvent, Imogen, de ce sourire doux et écorché. T’es pas cassée, Imogen, pas même fêlée ; t’as rien à cacher, rien à maquiller. Tout ce que tu montres, tout ce que tu donnes, c’est toi.
T’es vraiment qu’une putain d’imbécile, Imogen. Ô gentille Imogen, t’aimes écouter les autres. T’aimes écouter plus que tu n’aimes parler, mais tu sais faire aussi ; tu sais joliment panser avec des paroles douces comme du velour. Tu n’es que rarement tranchée derrière des idées brandies, et même tes certitudes ne sauraient te faire fermer les yeux sur autrui. Même celui qui t’est tant antagoniste ne t’es pas insupportable ; même celui que tu hais, tu veux l’écouter. Tu veux l’écouter, lui et ses propos, lui et sa vision du monde qui s’oppose tant à la tienne. Tu veux comprendre. Parce que comprendre, c’est le premier pas vers autrui, parce que c’est nécessaire pour l’Homme de converser, de tisser des liens. T’en as besoin, Imogen, besoin des autres pour exister, besoin des autres pour subsister. C’est pas la gloire que tu veux, c’pas même qu’on se souvienne de toi ; c’est vivre pour eux. Te battre pour cet autrui qu’on oublie, te battre pour ce regard paumé. Parce que t’es un soldat sous ta bannière, une combattante qui y laissera sa putain d’âme ; et qui disparaîtra sans un bruit.
Nom Appleton Prénom(s) Imogen Âge 25 ans Surnoms Imo ; Apple Orientation sexuelle hétérosexuelle Groupe super-héros Sponsor X-Trem Factory Super-Pseudo Topaz Ce qu'il pense de la situation à Astrophel à son arrivée, elle trouvait ça complètement dingue. Elle savait pas si c'était le carnaval ou la guerre, savait pas si elle était censée en rire, prendre ça au sérieux, ou trouver ça carrément flippant. Puis elle a découvert qu'on finit par s'y faire, à trouver ça même légèrement lassant à la longue. Cela avait un quelque chose de grisant, à ses débuts dans la machine ; quelque chose d'exotique, à son installation à Astrophel. Puis c'était pas pour elle, tout ça, finalement. Elle préfère en chier avec des aides d'un Etat qui s'en branle des paumés, qu'être des puissants, à croire. Alors ce n'est plus qu'une obligation à présent, histoire de remplir son compte et celui de l'association. Métier héroïne à temps partiel ++ présidente d'une association d'aide pour les jeunes en difficulté dans le quartier de Scitlali. Nationalité américaine avec des origines italiennes Gadget une arme en forme de clef stylisée géante, armée de plusieurs boutons apportant des fonctionnalités plus ou moins utiles. Disons que le mode taser peut être pratique, mais celui qui envoie des fusées, relativement moins...
T'es vraiment qu'une putain d'sainte, Imogen. Qu'une putain d'conne aussi, sans doute ; ô que t'es bête, mère Imogen. T'es une guerrière, une combattante, une survivante ; t'as les jointures abîmées et les cernes creusées. Tu vacilles pas, jamais ; ni par nécessité ni par fierté, t’es debout parce que c’est c’que t’es. Tu t’accroches à tes convictions, t’accroches à tes certitudes, t’accroches à tes ambitions, celles-là qui ne sont même pas dirigées envers ta propre personne. T’es de ces rares imbéciles qui savent pas que t’existes pour toi-même aussi, un peu ; y a pas de “je”, moi est prohibé. Tu restes debout, droite, seule sur ce champs de bataille déserté. Tu les comprends, comprends ces gens qui se détournent des autres, tu les comprends ; mais tu peux pas faire comme eux, hein, sotte Imogen. Tu les regardes ces gens, et puis tu te contentes de sourire ; tu souris souvent, Imogen, de ce sourire doux et écorché. T’es pas cassée, Imogen, pas même fêlée ; t’as rien à cacher, rien à maquiller. Tout ce que tu montres, tout ce que tu donnes, c’est toi.
T’es vraiment qu’une putain d’imbécile, Imogen. Ô gentille Imogen, t’aimes écouter les autres. T’aimes écouter plus que tu n’aimes parler, mais tu sais faire aussi ; tu sais joliment panser avec des paroles douces comme du velour. Tu n’es que rarement tranchée derrière des idées brandies, et même tes certitudes ne sauraient te faire fermer les yeux sur autrui. Même celui qui t’est tant antagoniste ne t’es pas insupportable ; même celui que tu hais, tu veux l’écouter. Tu veux l’écouter, lui et ses propos, lui et sa vision du monde qui s’oppose tant à la tienne. Tu veux comprendre. Parce que comprendre, c’est le premier pas vers autrui, parce que c’est nécessaire pour l’Homme de converser, de tisser des liens. T’en as besoin, Imogen, besoin des autres pour exister, besoin des autres pour subsister. C’est pas la gloire que tu veux, c’pas même qu’on se souvienne de toi ; c’est vivre pour eux. Te battre pour cet autrui qu’on oublie, te battre pour ce regard paumé. Parce que t’es un soldat sous ta bannière, une combattante qui y laissera sa putain d’âme ; et qui disparaîtra sans un bruit.
Es-tu naïve, Imogen ? De ton avis, tu ne l’es pas. T’es peut être jeune, du haut de tes vingt-cinq années, ces dernières ont tout de même commencé à t’apporter une maturité certaine. T’y crois plus depuis belle lurette, au père noël, aux trop belles promesses et aux fées. T’y crois plus depuis longtemps, aux rêves en paillettes et à ces jolies choses. T’es pas une grande rêveuse, sans doute trop terre-à-terre, sans doute trop réaliste. T’as un esprit logique, et si t’aimes les fantaisies dans le regard des plus jeunes, tu ne saurais les savourer pour toi. Tu vois les choses telles qu’elles sont, pas telles qu’elles t’épargneraient ; t’es prête à tout affronter, la vérité en tête de liste. La fuite, ça retarde l’échéance, c’est tout ; et le retard, des fois, ça fait bien plus mal. Est-tu désillusionnée, Imogen ? Peut être ton coeur se ferme-t-il trop facilement aux contes de fées. Peut être cherches-tu l’innocence dans les yeux de ceux que tu aides ; puisque toi n’es plus capable de ça, rêver, imaginer, fantasmer. Quelle nuance ? Quelle teinte entre le réalisme et la désillusion, entre l’acceptation et l’abandon ? La frontière est mince, et tu ne sais la lire. Alors tu t’contentes de te représenter en réaliste, en pragmatique, aussi ; t’acceptes les choses telles qu’elles sont, accordes une importance à l’empirique et ne saurait nier que certaines choses sont nécessaires. Comme le fric. T’es pas intéressée comme personne ; mais faut avouer qu’on vit pas sans billets verts. Alors t’as p’t’être donné un peu d’ton âme à la machine, t’as p’t’être accepté de n’être qu’un minuscule rouage pour s’nourrire, pour faire vivre ceux que l’Etat oublient volontairement - sans doute. T’es qu’un putain d’numéro qui lutte pour en préserver d’autres, et c’est sans rougir que t’es actrice plus que combattante, dans ce tour absurde. Ton combat, c’est pas derrière un masque que tu le poursuis, c’est devant ces pauvres gosses. Puisque l’on ne saurait les regarder qu’avec mépris ou pitié, toi, tu sauras les aimer.
Parce que tu les aimes, ces gosses. T’es une vraie maman, une vraie mère poule ; t’es protectrice et tendre, douce et attentive. T’as la boutade facile quand elle détend, le regard rieur quand il guérit. T’es forte Imogen, forte pour autrui, tendre pour eux. Pas forcément pour toi-même. Derrière tant de douceur, il y a la violence qui s’abat dans les sacs de frappe, cet exutoire qui te vide l’esprit, ces quelques instants où tu n’es plus qu’Imogen Appleton, qu’une femme comme une autre qui se défoule sans rien dans le crâne. Et que ça fait du bien. C’est un court instant de répit, avant de retourner au front. C’est tout c’que tu sais faire, hein, Imo ? Tout c’que tu sais faire pour vivre, alors même que t’oublies que tu es femme. T’es si jolie pourtant, quand tu prends soin de toi, quand tu te maquilles et t’habilles joliment ; mais les rues défoncées ne sont pas propices à pareil plaisir.
Tu t’aimes, Imogen ? Tu aimes l’autre, aimes ton prochain ; mais toi ? Sans doute ces trois lettres n’ont que peu d’importance ; tu ne ressens pas indifférence à ton égard, tu n’y songes tout simplement pas. Aimer. Saurais-tu être raisonnable en la matière ? Toi qui l’est tant pour tant de choses, sauf quand il est question de tendre la main ; es-tu raisonnable quand tu aimes ? Les chansons le chantent souvent ; l’amour rend bête, fou, inconscient et aveugle. Toi, t’aimes à l’infini, Imogen. De cet amour que tu donnes à tous les boiteux, de cet amour que tu offres à tous ceux qui t’appellent. T’aimes ceux qui chutent, ceux qui luttent, ceux qui s’accrochent, ceux qui font des erreurs, ceux qui essaient. T’aimes ceux qui ont mal, ceux qui sourient, ceux qui sont heureux, ceux qui sont détruits. T’es qu’une putain d’sainte, Imogen ; une sacrifiée au nom d’une cause plus grande et qui s’souvient difficilement qu’elle doit respirer, elle aussi. T’es en apné, Imogen ; et bientôt, tu manqueras d’oxygène. Et en attendant que tu ne lâches prise, toi qui ne sait pas faire, en attendant que tu baisses les bras, toi qui ne fait qu’agir, en attendant tout cela, tu te bats. Parce que t’es une putain d’guerrière, Imogen.
Histoire
Votre développerez l'histoire de votre personnage ici. Il vous sera demandé un minimum de 400 mots. Évitez les histoires rocambolesques avec tous pleins de drames pas crédibles du tout, genre, il a tué son voisin qui avait violé son bébé chien, ce voisin était fils du boulanger qui était un serial killer et qui a tué ses parents sous yeux et dont il s'est vengé avec un bazooka, puis il est devenu héros parce qu'il détestait tous les méchants boulangers de la planète. Nous attendons de la logique et de la cohérence (dans la mesure du possible) ! Merci.
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